.
- Principaux troubles fonctionnels
- Critères diagnostiques médicaux des troubles fonctionnels
- Douleur faciale en cas de sinusite
- Critères diagnostiques médicaux des troubles fonctionnels
- Douleur, le plus souvent modérée, à type de pesanteur unilatérale, spontanée et/ou déclenchée par l’appui en regard d’un sinus.
- Troubles de la ventilation
- Sensation de “nez bouché” :
- Symptôme très fréquent en pathologie naso-sinusienne
- Sensation subjective de gêne à l’écoulement nasal des flux aériques
- Association possible avec rhinorrhée et trouble de l’odorat
- Causes possibles :
- Végétations hypertrophiées chez l’enfant
- Congestion nasale par inflammation de la muqueuse recouvrant les cornets.
- Corps étranger ou traumatisme des fosses nasales
- Malformations des fosses nasales
- Tumeur
- Respiration buccale
pas de source pour cette image
- Syndrome de la “face longue chez l’adulte” : bouche ouverte au repos, lèvres desséchées, tête projetée vers l’avant, cernes sous les yeux, pâleur, profil convexe avec menton en retrait, pommettes rétractées, sourire gingival
- Chez l’enfant : troubles du sommeil par collapsus des voies aériennes, énurésie, troubles, de la parole et du langage (⅓ des enfants respirateurs buccaux), infections ORL récidivantes, troubles du développement de la face, troubles alimentaires, …
- Ronflements (à développer plus tard)
- Apnée du sommeil (à développer plus tard)
- Rhinorrhée
- Écoulement antérieur ou postérieur en cas de rhinite
- La nature de l’écoulement oriente le diagnostic : séreux (allergie), muqueux, purulent (infection), sang (épistaxis), LCR (traumatisme)
- Associée à éternuement et larmoiement en cas d’allergie
- Epistaxis associé à obstruction nasale ou écoulement doit faire rechercher une tumeur bénigne ou maligne des cavités naso-sinusiennes.
- Troubles de l’odorat
- Hyposmie ou anosmie aiguë (rhume, crise d’allergie) ou chronique
- Cacosmie oriente vers une sinusite maxillaire d’origine dentaire
- Recommandations de bonne pratique (en matière de diagnostic)
- Rhinite
- Rhinite allergique :
- Triade éternuements + rhinorrhée acqueuse + obstruction nasale
- Début des symptômes avant la puberté dans 50% des cas
- Lié à temporalité (saisonnière, journalière, …), environnement (professionnel, familial, …), terrain familial ou asthmatique
- Conjonctivite associée
- Rhinite virale aiguë
- Triade “éternuements + rhinorrhée + obstruction nasale” + sécrétions dans le cavum + légère fièvre + toux
- Le plus souvent virale au départ – Surinfection bactérienne fréquente
- Evolution spontanée le plus souvent favorable
- complications possibles : sinusite, otite moyenne, laryngite ou bronchite aiguë
- Rhinites chroniques non allergiques :
- Rhinites vasomotrices : signes de rhinite allergique avec tests allergologiques négatifs et début des symptômes après 30 ans
- Rhinites avec éosinophiles (NARES) : 1er stade de la polypose naso-sinusienne
- Polypose naso-sinusienne
- Rhinite atrophique (personnes âgées ++) nez sec avec croûtes, épistaxis et cacosmie
- Rhinites médicamenteuses : congestion de rebond provoquée par l’utilisation excessive de sprays nasaux décongestionnants
- Examen complémentaire :
- rhinoscopie et tests allergologiques
- Radiographie avec incidence de Blondeau ; TDM de la face
- Sinusite
- Tableau clinique de rhinite + douleur à type de pesanteur
- Association possible avec rhinorrhée purulente, obstruction nasale, troubles de l’odorat, toux irritative en cas de rhinorhée postéireure, dysfonctionnement de la trompe d’Eustache
- Scanner de la face anormal qui permet de faire le diagnostic différentiel avec rhinite
- Rhinoscopie du méat moyen où se drainent l’ensemble des sinus antérieurs
- Recherche d’allergènes
- Sinusite antérieure
- Aiguë (complication d’une rhinite aiguë) ou chronique
- Si aiguë:
- Le plus souvent maxillaire
- Pesanteur unilatérale majorée en fin de journée et la nuit ; lorsque la tête est penchée en avant ; lors du mouchage et lors des efforts de poussée (toux-défécation)
- Sinusite maxillaire + cacosmie : infection d’une pré-molaire ou d’une molaire maxillaire (dent sinusienne)
- Chez l’enfant de moins de 6 ans : ethmoïdite aiguë (oedème inflammatoire et douloureux au coin interne de l’oeil qui s’étend rapidement vers les paupières + fièvre)
- Si chronique :
- Uni- ou bilatérale ++
- Diffuse atteignant les cellules ethmoïdales et le sinus maxillaire surtout et moins fréquemment les sinus frontaux et sphénoïdal
- Etiologies : allergie ou polypose naso-sinusienne
- Localisation
- sous-orbitaire : sinusite maxillaire (la plus fréquente)
- Sus-orbitaire : sinusite frontale
- Inter-orbitaire : sinusite ethmoïdale
- Douleur péri-orbitaire : pan-sinusite
- Sinusite postérieure (sphénoïdale) chronique :
- Douleur rétro-orbitaire continues à extension occipitale + écoulement postérieur facilité par la flexion de la tête
- Polypose naso-sinusienne
- Dégénérescence oedémateuse de la muqueuse du labyrinthe ethmoïdal qui emplit les cellules ethmoïdales puis qui finit par “tomber” dans les fosses nasales
- Douleur faciale (pesanteur inter-orbitaire) + rhinorrhée constante + congestion nasale (nez bouché) bilatérale
- Perte possible de l’odorat et du goût
- Trouble du sommeil
- Polypes visibles sous le cornet moyen à l’examen rhinoscopique
- Scanner de la face pour visualiser l’atteinte ethmoïdale
- Recherche d’un taux anormal de polynucléaires éosinophiles par une numération formule sanguine
- Utilisation du questionnaire SNOT-22 pour évaluer la qualité de vie des patients atteints de polypose nasale
- Conseils et orientations thérapeutiques possibles
- Lavage des fosses nasales au sérum physiologique
- Limiter l’utilisation des médicaments décongestionnants, notamment en automédication
- Antibiothérapie seulement en cas de surinfection en cas de rhinite aiguë
- Hospitalisation en urgence devant toute sinusite aiguë purulente qui réagit mal au traitement médical bien conduit (antibiothérapie + anti-inflammatoire + vasoconstricteurs locaux + antalgiques)
- Orientation urgente en cas d’ethmoïdite aiguë de l’enfant pour antibiothérapie et/ou drainage chirurgical
- Chirurgie de “nettoyage” des sinus par voie endonasale
- Orientation médicale pour limiter l’inflammation de type 2 en cas de polypose nasale et d’échec des traitements classiques (spray nasal, corticothérapie et chirurgie)